Sarah Markert Architecte

Suite à l’obtention de son diplôme, en 2004, à la Technische Universität de Stuttgart, Allemagne, Sarah Markert part enrichir sa vision européenne de l’architecture par une inspiration asiatique.
Son voyage débute à Shanghai, Chine, en tant que chef de projet chez Architecture Studio, pour y piloter de nombreux concours et de commandes directes, et gérer un chantier de bureaux de 60000m² à Shanghai. Elle y découvre le travail à grande échelle, dans un temps accéléré.
L’étape suivante sera Tokyo, Japon, en 2007, pour rejoindre l’agence de Kengo Kuma. Elle y est sensibilisée à l’importance du choix des matériaux et expérimente le travail du détail avec des maquettes d’études allant jusqu’à l’échelle 1 pour vérifier les espaces et les volumes.
En 2008, Kengo Kuma souhaitant ouvrir une agence en Europe, Sarah Markert s’installe en France et est l’une des fondatrices de l’agence parisienne de l’architecte japonais.
Elle y pilote, en tant que chef de projet, de l’esquisse jusqu’à la livraison début 2013, la première réalisation de l'agence Kengo Kuma en France : la Cité des Arts à Besançon, France. Composée d’un musée et d’un conservatoire de musique, il s’agit du premier bâtiment culturel français à être labélisé bâtiment basse consommation.
Depuis 2013, toujours pour l'agence Kengo Kuma, Sarah Markert pilote notamment la rénovation et l’extension du musée Albert Kahn à Boulogne Billancourt, France, connu pour son jardin japonais.
En parallèle, elle crée, en 2013, une structure d’architecte libérale, implantée à Mulhouse, France, pour s’exprimer sur des projets d’échelle plus réduite.
Dans ce cadre, elle participe à de nombreux concours, en Allemagne ou aux Etats Unis. Elle obtient notamment un 3ème prix pour le musée des arts et métiers à Kiel, Allemagne.
En 2016, un projet de maison individuelle en tuiles à Beaune, France, voit le jour, ainsi qu’une pâtisserie à Paris.